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Jean-Baptiste OUDRY (1686-1755) |
Né le 17 mars 1686 à Paris, le peintre et graveur français Jean-Baptiste Oudry est mort à Beauvais le 30 avril 1755. Célèbre pour ses peintures de chiens de chasse, ses natures mortes animalières et ses animaux exotiques, Oudry a également laissé un grand nombre de dessins. Les plus connus sont les 275 dessins qui servirent à l'édition dite des Fermiers généraux des Fables de La Fontaine.
Le musée Médard possède un exemplaire en quatre volumes de cette édition des Fermiers généraux. Publiée entre 1755 et 1759, l’ouvrage est sur très grand papier dit impérial. Le frontispice et 275 planches sont gravés d'après les dessins de Jean Baptiste Oudry et retouchés par Charles- Nicolas Cochin. D’autres artistes illustrent le recueil comme le fleuron au titre gravé sur bois par Nicolas Le Sueur d'après Bachelier ou les nombreux culs-de-lampe gravés sur bois par Le Sueur et Jean Michel Papillon.
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Louis Médard rédige une préface sur Jean-Baptiste Oudry dans cet exemplaire. Il est élogieux sur le travail du peintre en affirmant que celui-ci «[…] met en scène les divers personnages des fables avec une vérité peu connue encore pour les animaux [...]».
Louis Médard poursuit en précisant que « Jean-Baptiste Oudry, peintre et graveur, […] fut élève du célèbre Largillière qui le voyant un jour peindre, dans le portrait d’un chasseur, son chien avec une vérité et une expression si remarquables, ne put s’empêcher de lui dire en riant : tu ne sera jamais qu’un peintre de chiens. Cette plaisanterie décida de la vocation d’Oudry. »
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Membre de l’académie et professeur, Jean-Baptiste Oudry avait peint deux tableaux d’histoire mais n’abandonna pas moins les autres genres de peinture. Il réalisa un grand nombre de tableaux pour le roi dont un où il a représenté Louis XV à cheval au milieu de douze seigneurs de sa cour et de plusieurs officiers. Tous les portraits y sont forts ressemblants jusqu’aux chevaux et aux chiens qui sont eux-mêmes des portraits des chevaux des écuries du roi et des chiens de sa meute. Ces derniers étaient si bien imités que le prince les désignait tous par leurs noms.
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