L'Enfer
Louis Médard avait réservé une place particulière dans sa bibliothèque aux volumes qui pouvaient induire une « lecture dangereuse ». Ainsi, une armoire en bois d'acajou et de rose pouvait cacher un petit « Enfer » de 120 livres, un fonds nommé Petit catalogue regroupant les ouvrages à caractère licencieux.
Les reliures
Grâce à de nombreuses notes manuscrites, nous savons jusqu'à quel point Louis Médard tenait à ses livres et à leur habillage. Pendant la constitution de sa bibliothèque, de 1815 à 1840, le bibliophile lunellois a côtoyé les artisans confirmés du métier, auxquels il confiait la réalisation d'élégantes reliures.
Les manuscrits enluminés
Toujours à la recherche d'ouvrages précieux, Louis Médard a pu acquérir pour sa bibliothèque quinze manuscrits du Moyen Age. On y retrouve plusieurs aspects de l'art des miniaturistes, ainsi que de belles compositions calligraphiques que le collectionneur faisait réaliser pour donner une page de titre aux manuscrits, le tout sur parchemin (peau de mouton ou de chèvre), ancien support des textes.