Les techniques de la reliure

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Les fers à dorer du musée

 

Dans le but d'enrichir ses collections et d'affiner ses propos de médiation, le musée Médard poursuit une politique d'acquisitions orientée vers les objets et les outils des arts et métiers du livre.

 

Plaques à dorer de l'atelier Simier

 

En 2010, le musée a pu acquérir 96 fers à dorer et plaques de reliure issus de l'atelier Simier.

René Simier (1772-1843) est l'un des grands relieurs parisiens du XIXe siècle, choisi par l'impératrice Marie-Louise et qualifié « relieur du roi » sous Louis-Philippe. En 1823, son fils Alphonse (1796-1859) prend sa succession. Louis Médard a largement fait appel au talent des Simier père et fils : près de 400 reliures de sa collection ont été réalisées par leurs soins.

 


Reliure de Simier (Platon, Platonis Opera, 1520)
(Musée Médard, n° inv. : 1858-0-T079)

 

 


 

Les reliures de la collection de Louis Médard

 

Grâce à de nombreuses notes manuscrites, nous savons jusqu'à quel point Louis Médard tenait à ses livres et à leur habillage. Pendant la constitution de sa bibliothèque, de 1815 à 1840, le bibliophile lunellois a côtoyé les artisans confirmés du métier, auxquels il confiait la réalisation d'élégantes reliures.

Sensible à l'esthétique de l'objet livre, Louis Médard avait également préservé autour de 150 reliures anciennes, représentatives des XVIIe et XVIIIe siècles. Mais son goût s'affirme avec les multiples commandes de reliures en cuir adressées aux ateliers de Paris (Thouvenin, Simier, Bauzonnet)  et de Montpellier (Jaujon, Gout fils, Durville).

 

 

Reliure de Thouvenin
(n° inv. : 1858-0-O064)

Reliure de Simier
(n° inv. : 1858-0-X078)

Reliure de Durville
(n° inv. : 1858-0-B002)
Reliure de Simier
(n° inv. : 1858-0-L010)